Pourquoi lire « Les apprentis sorciers » ?

Le livre

Les apprentis sorciers ~ Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager
auteure : Alexandra Henrion Caude
éditions Albin Michel ~ paru le 8 mars 2023

C’est un ouvrage :

  • Court (une petite centaine de pages) ;
  • Accessible : un langage simple pour mettre des connaissances scientifiques à portée de tous ;
  • Pédagogique, avec un petit côté bon enfant pour alléger la profondeur du sujet ;
  • Neutre, malgré quelques pointes d’ironie (qui ne sont qu’une goutte d’eau comparé au torrent de jugements déversés sur l’auteure ces dernières années) ;
  • Scientifique : fruit du travail d’une généticienne de renom, spécialiste de l’ARN ;
  • Précis : études, chiffres, dates, noms, faits (avec toutes les sources répertoriées en fin d’ouvrage).

Il parle de…

C’est un livre qui porte très bien son nom (m’évoquant Harry Potter même si nous sommes loin d’un monde fantastique où d’innocents sorciers expérimentent la magie). Il s’efforce, me semble-t-il, d’éviter de surfer sur la vague de la peur, en ne s’attardant pas outre mesure sur les effets indésirables du vaccin. Cependant, ceux-ci sont évoqués et détaillés brièvement à diverses reprises. La raison d’être du livre est avant tout d’analyser le contexte dans lequel sont apparus ces vaccins à ARN messager. Que savait-on de cette technique à cette époque ? De quoi s’agit-il ?

Passionnée par le vivant, Alexandra Henrion Caude ne cache pas son admiration pour la molécule qu’est l’ARN. De façon pédagogique, imagée, avec des notes d’humour, elle partage avec nous ses connaissances sur le génome humain, la cellule, l’ADN, l’ARN, les mitochondries, les protéines, et sur la façon dont cet ensemble miraculeux fonctionne. Elle nous raconte ce que l’on sait sur l’ARNm, et surtout tout ce que l’on ne sait pas. Elle nous dévoile, toujours de façon vulgarisée, les expériences de traitements et de vaccins à ARNm qui ont été faites par le passé, et qui n’ont hélas pas rencontré le succès escompté. La molécule de l’ARN est passionnante mais on ne la connaît pas encore suffisamment. Alors pourquoi avoir utilisé cette méthode inédite pour vacciner des milliards d’individus ?

Alexandra pointe du doigt les ambiguïtés des discours lors de la crise Covid, les arguments illogiques, elle fait appel à notre bon sens, à notre intelligence, à notre raison. Elle nous apporte des connaissances de base sur l’ARN ; à nous ensuite de tenter de remettre chaque chose à sa place. Les intérêts premiers des laboratoires étaient-ils vraiment notre santé ?

À qui s’adresse-t-il ?

Que vous ayez subi ou non une ou plusieurs injections, par choix ou sous la contrainte, je pense que ce livre vaut la peine d’être lu. Bien qu’ « overdosée » du sujet Covid, je me suis finalement laissée tenter par cette lecture, qui m’a beaucoup appris.

Si vous suivez Alexandra depuis ses « débuts », vous avez déjà probablement acquis un certain nombre de connaissances sur l’ARNm et le vaccin anti-Covid. Ce livre a l’avantage de réunir ces connaissances, suivant un fil conducteur, de donner pour chaque affirmation les études, faits et chiffres, et de regrouper en fin d’ouvrage chacune des sources de ce que l’auteure avance. Derrière ce livre, une volonté de partage de connaissances, une main tendue pour se reconnecter à notre bon sens, pour se relever d’une crise en tous points violente. Pour tout ce qu’il transmet, ce petit ouvrage est une mine d’or précieuse. Alexandra Henrion Caude reverse ses droits d’auteurs aux suspendus, qu’elle dénomme avec un sourire rayonnant, les « essentiels ».

Extraits

Un vaccin ARN messager qui tient ses engagements…

Ces accusations n’avaient qu’un motif : me discréditer et ainsi me réduire au silence. (…) Voilà les raisons pour lesquelles on m’a aussi accusée d’être « complotiste ». Je le suis si cela signifie regarder les faits, les chiffres. Je le suis si cela signifie dénoncer des mensonges. Il ne s’agit pas ici de traiter de météo ou de mode, mais de la santé de milliards d’êtres humains.

(p 10)

Et puis, il y a les engagements auxquels on se serait attendus, mais qui n’ont pourtant jamais été énoncés. Je pense à l’engagement de ne pas nous faire mourir, comme à celui de ne pas occasionner des effets secondaires de nature à bouleverser toute une vie… Le fameux principe de la médecine de ne pas nuire. Un principe qu’on imagine partagé par tous.
On a compris que le ton était tout autre dès que l’on a eu accès à ces documents de Pfizer que nous ne devions pas lire avant 75 ans (et 4 mois). Nous y apprenons qu’en trois mois d’essais cliniques, environ 14 morts par jour ont été enregistrés par Pfizer, avec exactement 1223 décès et 158 893 effets indésirables enregistrés entre le 1er décembre 2020 et le 28 février 2021.

(p 17)

En prenant les dix dernières années dans la base de données du VAERS, on note 4800 % de décès en plus, suite au vaccin anti-Covid. En prenant VigiAccess, il a suffi d’une seule année de vaccin anti-Covid pour atteindre dix fois plus d’effets indésirables que tous les effets secondaires obtenus contre la grippe en cinquante ans.

(p 18)

Les deux études compilées montrent donc bien une augmentation de 16 % du risque d’effet secondaire grave après la vaccination. Tout cela pour dire que « le rapport bénéfice/risque dans les données randomisées au moment de l’autorisation d’urgence était négatif, c’est-à-dire que le risque d’effet secondaire grave était plus élevé que le bénéfice démontré ». (…)
Le 12 septembre 2022 est publiée une autre étude, qui révèle cette fois que le vaccin peut être plus dangereux que le virus lui-même, jusqu’à 98 fois plus dangereux.

(p 20-21)

L’ARN messager, molécule aux multiples inconnues

Pour mieux comprendre, prenons, en guise d’ARNm, une phrase complète : « Ce matin je mange du gâteau au chocolat. » Elle comporte un seul message, qui pourtant peut servir à construire d’autres messages de même nature, comme « Je mange », « Ce matin je mange », « Je mange du gâteau », « Je mange du chocolat ». Mais elle peut aussi donner des messages qui ne sont pas de même nature, en s’adressant à quelqu’un d’autre et en lui donnant un ordre comme « Mange », « Mange du gâteau » ou « Mange du chocolat », et elle peut même utiliser l’exclamation : « Du chocolat ! », etc.
Ajoutons à cette complexité que même les silences entre les mots donnent une information : imaginez ce livre sans espace entre les mots ! En clair, la cellule s’autorise toutes les combinaisons possibles à partir de l’ARNm, qui, lui, est passif.

(p 69-70)

{illustration :  © Quentin Blake ~ du roman Matilda de Roald Dahl}

En 2000, on veut soigner le cancer de la prostate avec un vaccin à ARNm.
Nous sommes là sur le tout premier essai de vaccin à ARN messager. (…)
Sont choisis des hommes atteints d’un cancer de la prostate avec métastases et en échec de traitement. Treize patients reçoivent l’injection. Six seront exclus à cause de métastases qui ont émergé ou progressé. Quatre patients seront retirés de l’étude car ils ont déclenché des symptômes graves liés à la vaccination.
Résultat : trois réussites seulement.

(p 72-73)

Fin 2019, nouvel essai de vaccin à ARNm, toujours contre le sida. Citation de l’étude : « Nous n’avons pas été en mesure de démontrer les effets du vaccin. » (…)
Conclusion : le vaccin à ARNm est un échec pour soigner le sida. Et nous en sommes là, en décembre 2019, à moins d’un an d’une vaccination massive de l’humanité avec le fameux ARNm contre le Covid…

(p 77)

Dans le cas d’un vaccin à ARNm, on nous injecte une soucoupe dans laquelle on met de l’ARNm. (…)
La soucoupe fusionne alors avec nos cellules, comprenez que l’ARNm entre en elles. Là, les cellules se transforment d’un coup en usine à produire ce que l’ARNm vaccinal nous force à produire. Avec cette injection, un nouvel ordre arrive. (…) CureVac – laboratoire allemand – parlera d’un « clé USB » qui donne les ordres à vos cellules. (…) C’est en tout cas ce forçage au sein même de nos cellules, et donc de nos organes, qui est la troisième différence fondamentale avec une vaccination classique.

(p 85-86)

Les risques découverts par les essais de vaccination anti-coronavirus portaient sur le fait que les anticorps facilitent la maladie au lieu de la neutraliser. Sur la base de ce risque, les chercheurs insistaient sur la nécessité d’informer spécifiquement les futurs vaccinés : « Le consentement doit également clairement distinguer le risque spécifique d’aggravation de la maladie Covid-19. » Les vétérinaires se souviennent de certains de ces essais ratés, et de la mort des animaux qu’ils ont vaccinés. Et pourtant, quand le Covid a débarqué, on a aussitôt décidé de retenter le coup, mais cette fois-ci sur l’humanité…

(p 92)

Disons-le tout d’abord avec des mots très simples. Je prends une tomate, je lui injecte un ARNm de singe, empaqueté dans une soucoupe NPL. Le produit injecté va diffuser, les soucoupes vont fusionner avec plusieurs cellules de la tomate, et vont donc fabriquer la protéine de singe. Maintenant, posons-nous la question suivante : cette tomate est-elle génétiquement modifiée ? Oui. Et si l’on remplace la tomate par un humain, et l’ARNm de singe par celui de Spike, est-ce que la réponse change ? Non.

(p 105)

Big Pharma, sauveur du genre humain

« Pfizer, BioNTech et Moderna, les grandes entreprises à l’origine des trois vaccins les plus utilisés dans la lutte contre le Covid-19, ont réalisé des bénéfices records de 1000 dollars par seconde en 2021. »

(p 128)

Dans l’Hexagone, les vaccins ont coûté plus de 4,6 milliards d’euros à la Sécurité sociale en 2021(…). Il n’y a pas dans ces chiffres que le prix payé à Big Pharma, mais aussi la campagne de vaccination par exemple, entre autres. Pourtant cette somme est justifiée, du moins selon le ministre délégué chargé des comptes publics de l’époque, Olivier Dussopt, qui précise : « Nous ne serons jamais regardants sur le coût de la vaccination, c’est le meilleur investissement possible pour les Français et pour les entreprises. » En effet, plus personne n’a aujourd’hui le Covid en France, n’est-ce pas ?

(p 132-133)

Kathrin Janssen, directrice recherche et développement vaccins chez Pfizer, confessait le 11 novembre 2022 dans la revue Nature, juste après avoir quitté son poste : « Nous pilotions l’avion pendant que nous étions encore en train de le construire. »

(p 139)

***
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Publié par Lola à fleur de mots

Lola Swann ~ authoresse

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