Être écrivain aujourd’hui…

Les mots qui suivent ne sont pas de moi… Mais ils sonnent tellement juste que je me permets de les partager avec vous ici…

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❝Par définition, l’art n’est pas un métier : c’est une vocation, un appel intérieur. Une impérieuse nécessité. Tout artiste cependant, pourvu qu’il soit authentique et non point un faiseur, doit pouvoir vivre de son art indépendamment de sa notoriété.

Or que constate-t-on ? Que trop souvent les tâcherons, les faiseurs, les imposteurs, qui produisent du roman au mètre et qui eux ont bien un métier et non un art, gagnent davantage qu’un écrivain authentique.

L’art est rare et difficile. Il n’est pas souvent populaire (dans les deux sens du terme). Dans ce monde régi par l’argent, il est à craindre en effet qu’aucun artiste digne de ce nom ne puisse vivre de sa plume.❞

Source : commentaire de Forbane sur l’article Interroger le métier d’auteur : créer, est-ce un travail ?

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De la relation auteur-éditeur. Entre dialogue et rapport de force

{un article de Olivier Bessard-Banquy}

{extraits}

“Vendre ou ne pas vendre, telle est la question. Car quelle que soit son idéologie, sa conception des lettres, l’homme de plume sait qu’il vit dans un monde qui le renverra sans cesse à la réalité de ses ventes, un monde où il sera jugé à l’aune de ses réussites commerciales et non artistiques ou intellectuelles. Nombre d’auteurs contemporains n’ont-ils pas spontanément adopté une écriture ouverte, accessible, simple, à commencer par Michel Houellebecq, non par appât du gain, mais par conformisme social, parce qu’il faut une grande force de caractère pour ne pas dire une foi démesurée pour écrire contre son époque et vivre toute une vie à contre-courant ?”

“C’est ce qui a peut-être changé ces dernières années : il semble que le travail ne se fasse plus dans le souci d’améliorer le texte, de l’élever, mais au contraire de le dénaturer, de l’abaisser. Ne surtout pas perdre des lecteurs est devenu le maître-mot.”

{découvrir l’article complet}

Liberté, créativité, sérendipité : L’autoédition, un “salon des refusés” ?

{un article de Patrick Moulin}

Le salon des refusés regroupait à la fois le meilleur et le pire, mais il présentait l’avantage d’offrir aux artistes une autre voie que celle de la reconnaissance officielle, seule garante de commandes publiques et de la constitution d’une clientèle. Pour l’anecdote, mais pas que, le “salon des refusés” devint en 1884 le “salon des indépendants”. 

L’indépendant est adepte de la sérendipité : il veut découvrir ce qu’il ne cherchait pas et se découvrir dans ce qu’il cherche. Il ne lutte ni contre les éléments ni contre le hasard, il ne refuse rien. Il accepte sa petitesse devant la vague immense, et c’est ce qui fait (ou fera peut-être) sa grandeur. Nous pouvons ainsi appliquer à cette espèce d’écrivaillon besogneux, traité de refusé par ceux qui ne l’ont jamais rencontré réellement, la phrase de Sénèque : “Est-ce merveille qu’on n’arrive pas au faîte quand on s’attaque à de si rudes montées ? Admirez du moins, lors même qu’ils tombent, leur généreuse audace.” [Sénèque, La vie heureuse].

Un lieu à soi ~ Virginia Woolf

Un roman-essai féministe de la plus haute qualité écrit par Virginia Woolf (1882 ~ 1941).

~ Résumé ~

Bravant les conventions avec une irritation voilée d’ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu’à une époque toute récente, les femmes étaient savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, nécessairement, réduites au silence.
Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie, de quoi vivre, du temps et une chambre à soi.

~ Extrait ~

“Je n’ai pas besoin, je le crains, de décrire en détail la difficulté du travail, car vous connaissez peut-être des femmes qui l’ont fait ; ni la difficulté de vivre de l’argent ainsi gagné, car vous avez peut-être essayé. Mais ce qui me reste encore comme pire blessure, c’était le poison de la peur et de l’amertume que ces jours généraient en moi. Pour commencer, toujours faire un travail sans envie de le faire, et le faire comme une esclave, à flatter et complaire, sans toujours de nécessité peut-être, mais la nécessité semblait réelle et les enjeux trop grands pour courir des risques ; et puis la pensée de cet unique talent – c’était la mort, de le cacher –, ce talent petit mais cher à celle qui le possédait – qui périssait, et avec lui mon moi, mon âme –, tout cela devenait comme une rouille dévorant l’éclosion du printemps, détruisant l’arbre au cœur.”

Un lieu à soi ~ Virginia Woolf

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Publié par Lola à fleur de mots

Lola Swann ~ authoresse

2 commentaires sur « Être écrivain aujourd’hui… »

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