ÉLINA

{photo: © Rommy}

{Vos partages et commentaires de livres sont mon meilleur soutien ❤️}

***

Ce roman a pour toile de fond la maltraitance psychologique et émotionnelle, notamment celle de l’aliénation parentale. Il raconte l’histoire de :

   * Élina, une petite fille de 3 ans, depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte ;
   * Billy, son père, qui va être exclu de sa vie et ne la verra pas grandir.

***

« É L I N A »

Billy voit son monde s’écrouler lorsque Gladys disparaît subitement avec leurs enfants. Élina, trois ans, subit cette perte sans en laisser rien paraître. Tandis que son père sombre dans le désespoir, la petite fille se réfugie dans un monde imaginaire. Enfant modèle, sa timidité et son mutisme dissimulent pourtant un mal bien réel. Bientôt un nouveau père prend place dans la famille. Bientôt, les réminiscences de celui qui existait avant, le « vrai papa », commencent à hanter la petite fille…

ÉLINA, c’est l’histoire d’un lien sacré qui se brise. Un lien d’amour que l’on piétine pour faire justice soi-même. Puis qui vole en éclats jusqu’à disparaître. C’est une histoire de séparation et de deuil, d’espoir et de désespoir, de cris et de silence, de course vers la vie et d’errance dans le vide.

ÉLINA ou l’histoire d’un drame universel, celui de l’amour détruit par la haine. Comment se remet-on d’une enfance comme celle d’Élina ? Ou plutôt : s’en remet-on jamais ?

***

⭐️ Commentaires de lecteurs ⭐️

L’avis de Jean-Christophe Mojard (Babelio)

Lola Swann a fait le choix au fil de son roman, Élina, de donner la parole à cette enfant qui va grandir, écartée délibérément de son père, écartelée par ses propres sentiments. La violence inouïe avec laquelle son papa, Billy, va être effacé de sa vie sans procès, sans discussion possible est une torture permanente, une impasse à sa propre existence dans un tunnel sans espoir, sans lumière vers laquelle se diriger (…)

JCMOJARD

***

L’avis de Lynda (Les mille et une pages)

***

L’avis de Rodgeur (Babelio)

© Alice and the Cheshire Cat, 1890 ~ John Tenniel (1820–1914)

« (…) J’ai été irrésistiblement emporté par cette oppressante atmosphère de drame imminent qui plane sur la destinée d’Elina tout au long de son impossible quête, celle d’une innocence bafouée dès sa plus tendre enfance, une enfance dont elle s’évertuera toute sa vie durant à reconstituer les fragments épars, au travers de cette recherche désespérée d’un père publiquement honni et qui pourtant s’imposera au fil des ans comme l’ultime espoir d’affection salvatrice dans le cœur déchiré d’une jeune fille devenue femme sans même avoir jamais eu le droit d’être une enfant (…) »

L’avis de Lordbook, Euriel, Sophie…

Il en faut des douleurs et des attentes pour, adulte, après avoir tout compris, raconter dans les détails ce que vit une petite fille qui ne voit plus son père, sans savoir pourquoi il en est ainsi (…)

Lordbook

Un livre magnifique, bouleversant, qui aborde avec justesse des thèmes profonds. J’ai passé un très bon moment avec cette lecture que je ne peux que vous conseiller. L’autrice y aborde des sujets durs en nous faisant parfois rire, parfois pleurer et parfois réfléchir. J’ai vraiment été dans l’histoire et j’ai eu du mal à en ressortir. Bref, une lecture qui ne laisse pas indifférent.

EURIEL

Une très belle lecture ! Lola a su me transporter dans son univers poétique (…) Un papa absent, une maman tyrannique, un beau-père violent ; voici ce que subit Élina tout au long de son histoire. C’est un récit poignant, bien écrit, fluide. Élina en quête de vérité et de spiritualité…

SOPHIE

❤️ Extraits ❤️

❝Mais tout à coup, maman surgit. Tout essoufflée, comme si elle avait couru, alors même qu’il n’est pas encore l’heure pour les parents d’aller chercher leurs enfants. Elle dit deux mots à la directrice puis s’en va brusquement agripper la petite main d’Élina, toujours assise en face du petit garçon, le cœur qui cogne cependant plus vite dans son petit corps depuis que sa mère a jailli dans son champ de vision. « Prends ton manteau, on y va ! »
La petite fille ne se fait pas prier ; aussitôt elle s’exécute. Court derrière les grandes jambes de maman qui vont trop vite, court pour ne pas que son petit bras tiré par la main de maman ne lui fasse mal. Sans un regard pour le gentil petit garçon. Trop préoccupée. Sourdement terrifiée sans trop savoir pourquoi. Obéir. Ne plus penser. Être une bonne petite fille. Que maman reste. Pas comme papa.
Pourquoi papa ne vient plus me chercher ?
La question reste en suspens, sur les lèvres de l’enfant…❞

❝Chez mamie et papy, tout à coup, un monsieur entre… Il est plutôt grand, les cheveux châtains indociles, les yeux en points d’interrogation. Il paraît si fragile, comme un pantin sans fil. Hop ! un coup de vent et le pantin s’écroule…
Mamie lui propose un café. Le pantin acquiesce du regard. Il jette un coup d’œil timide vers le salon ; la petite fille installée sur le canapé et qui regarde un dessin animé. La petite fille qui fait semblant de ne pas l’avoir remarqué. Secrètement réjouie. Sourdement apeurée.
Le pantin ressemble à un papa…❞

❝Billy se raconte des histoires parfois. Il essaye de se représenter la justice telle qu’on la lui décrit. « Pour gagner, il faut se battre. Parfois même des années », lui a-t-on dit. Billy s’imagine se battre, aller de cour de justice en cour de justice des années durant. Billy se voit vieillard, à la main une canne, ses enfants déjà parents. Dans le grand tribunal. Et là, enfin, on lui dit : « Vous avez gagné ! »
De joie, le vieux Billy s’écroule.
Lui et ses enfants enfin réunis.
Devant sa tombe.❞

***

***

Vous avez aimez ❝Élina❞ ? Vous aimerez peut-être ❝Le rire de Mamie jolie❞ ou ❝Orpheline❞…

***
Découvrir aussi…

Publié par Lola à fleur de mots

Lola Swann ~ authoresse

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer