Sur l’aliénation parentale… (partie 1)

{un texte de © Lola Swann : préciser auteure & lien pour toute citation}

 L’aliénation parentale :
une grave maltraitance,
méconnue et sujette à controverse

Plaidoyer pour la reconnaissance de l’aliénation parentale

(Partie 1)

L’aliénation parentale fait référence à une maltraitance psychologique. Encore peu connue, tant par le grand public que par de nombreux professionnels des sphères médicales, psychologiques et juridiques, l’aliénation parentale se traduit par le désamour[1] d’un enfant envers l’un de ses parents, généralement suite à la séparation du couple parental. Ce désamour serait la conséquence du rejet par l’enfant du parent cible (dit « aliéné »), rejet causé par l’emprise qu’exercerait son autre parent (dit « aliénant »). Rapidement, le lien enfant-parent cible se détériore allant parfois jusqu’à une rupture définitive. Dès lors, de graves conséquences sont à prévoir pour la construction identitaire de l’enfant et son équilibre psycho-affectif et social, ainsi que pour la santé psychique du parent cible.

[1] Désamour – Sens premier du dictionnaire (L’internaute) : Éloignement affectif ou refroidissement de la relation entre deux personnes.

Non encore reconnu par le consensus scientifique, le concept d’aliénation parentale alimente diverses polémiques, dont l’une vise à nier l’existence même du phénomène. Pourtant, l’aliénation parentale décrit une situation qui est rencontrée de façon courante en pratique psycho-légale. En effet, quel expert psychiatrique, quel juge peut nier avoir déjà été confronté à un enfant refusant subitement tout contact avec l’un de ses parents, autrefois aimé, dans le contexte d’une séparation conflictuelle entre ses parents ?

Dans le monde d’aujourd’hui où les séparations sont monnaie courante, la reconnaissance de l’aliénation parentale apparaît pourtant plus qu’essentielle…

Description du phénomène d’aliénation parentale

Ce que vit l’enfant

Lors d’un divorce ou d’une séparation, il n’est pas rare que les parents aient du mal à cacher le ressentiment qu’ils éprouvent l’un envers l’autre : ils peuvent se critiquer, voire se déchirer, parfois même devant leur(s) enfant(s). La relation père-mère (ou parent1-parent2) en ressortira affectée, ce qui est normal, mais dans l’intérêt de l’enfant elle devra se réorganiser. Or, dans l’aliénation parentale, cette relation entre les deux parents ne se réorganise pas ; elle est définitivement rompue.

Mais ce n’est pas tout : alors qu’il devrait être essentiel de préserver pour l’enfant les relations enfant-parent1 et enfant-parent2, l’une de ces relations va être sabotée voire réduite à néant. En somme, ne persistera plus qu’un lien unique : celui de l’enfant avec le parent qui a coupé tous les autres liens.
Ce parent qui incite l’enfant à rejeter ou à craindre l’autre parent est dit « aliénant ».
Le parent qui est rejeté par l’enfant suite à cette manipulation émotionnelle est dit parent « aliéné » ou encore « parent cible ».

On se retrouve alors dans une situation où l’enfant est comme contraint de devoir lui aussi « divorcer » de l’un de ses parents

Dans les faits, comment s’instaure l’aliénation parentale ?

Au décours d’une séparation hautement conflictuelle du couple parental, l’enfant se retrouve au cœur d’une bataille entre ses parents pour statuer sur sa garde. On lui demande un choix impossible (aller avec sa mère ou avec son père) au moment où il aurait au contraire besoin du soutien et de l’affection de ses parents. Vulnérable de par son statut d’enfant et d’autant plus à cause de cette guerre parentale qui le fragilise, l’enfant est pris dans un conflit de loyauté. Mais un problème se pose : l’un des parents, à la personnalité narcissique, ne tient absolument pas à ce que la relation « père-enfant » (ou « mère-enfant » selon le cas) soit préservée. Au contraire, il veut garder son enfant pour lui tout seul, se l’approprier. Dès lors, il lui faut « se débarrasser » de l’autre parent…

C’est là où commence le processus d’aliénation parentale : l’enfant est instrumentalisé par le parent aliénant dans l’objectif de punir l’ex-conjoint. Son attitude dit à l’enfant : « Tu auras mon amour si et seulement si tu détestes l’autre. » Le parent aliénant s’acharne alors à discréditer l’autre parent : rapidement, le dénigrement du parent cible se transforme en une manipulation – avec une part plus ou moins consciente ou inconsciente – de l’enfant, pour l’amener à haïr son père ou sa mère. Coupé en deux, parce qu’il comprend intuitivement que le parent manipulateur ne l’aimera que sous conditions, l’enfant va, par loyauté, se rallier à lui. Non sans renoncer par ce fait à l’amour inconditionnel de son autre parent.

Tu auras mon amour si et seulement si tu détestes l’autre.

Au niveau traumatique, c’est un peu comme si le parent aliénant lui mettait une arme entre les mains et lui demandait de tirer sur son autre parent. C’est la mort affective et symbolique du parent qui est visée. Aussi, pour se préserver de la souffrance qu’il éprouve alors, par survie, l’enfant va faire ce qu’on attend de lui : rejeter ce parent.

Ce rejet peut prendre différentes formes, lesquelles varieront selon de nombreux paramètres : l’âge de l’enfant, sa personnalité, le contexte de la séparation, la qualité et la force du lien qui existait entre l’enfant et le parent exclu, le « degré d’aliénation » de l’enfant (rupture du lien durable ou non ; effet de l’abus émotionnel sur l’enfant : sentiment d’anormalité persistant par rapport à la situation contrainte ou bien adhésion sans réserve aux propos du parent aliénant), etc.

En fonction de son caractère, l’enfant pourra avoir tendance à se replier sur lui-même et à s’isoler, ou au contraire il manifestera pleinement sa colère, contre autrui ou contre lui-même. Suivant son âge, il réagira différemment : l’enfant qui ne sait pas encore parler pourrait se mettre à crier et pleurer en présence du parent rejeté ou bien à manifester par son attitude que ce parent lui fait peur en se réfugiant par exemple dans les bras du parent aliénant. L’enfant plus âgé s’exprimera généralement avec des mots en disant par exemple qu’il ne veut pas voir ou parler à son parent, voire qu’il le hait. S’il est adolescent, il se sentira d’autant plus maître de ses sentiments et pourrait tout bonnement refuser de voir le parent cible, en pensant qu’il s’agit là de son propre choix. À cet âge, le rejet peut être très violent avec une hostilité extrême, de la défiance, du mépris, des insultes, voire des agressions verbales ou même parfois physiques…

La violence peut être telle que le parent aliéné ne reconnaît plus son propre enfant, il peut même parfois en avoir peur tant celui-ci lui semble « endoctriné ».

L’aliénation parentale sera d’autant plus « efficace » que l’enfant est jeune et malléable, et que ses souvenirs avec l’autre parent pourront plus facilement s’effacer.

Plus la rupture du lien est durable, plus il sera difficile de le rétablir.

D’autres facteurs, non négligeables, interviennent également pour faciliter le phénomène : un entourage encourageant ou passif qui légitime le comportement du parent aliénant (par exemple, les parents du parent aliénant), l’environnement de l’enfant dont les membres (intervenants scolaires, médicaux…) ne posent pas la question du parent absent, et normalisent ainsi la situation… Mais aussi et surtout, le temps : plus la rupture du lien est durable, plus il sera difficile de le rétablir. Dans les cas les plus graves, l’aliénation parentale peut mener à une rupture définitive des liens familiaux (qui s’étendent généralement à toute la famille du parent aliéné : grands-parents de l’enfant, oncles et tantes, cousins…), parfois pour la vie entière.

Ce que vit le parent aliéné

L’aliénation parentale fait subir à l’enfant une grave maltraitance psychologique. Mais elle fait également une deuxième victime : le parent aliéné. Bien qu’il soit adulte, les conséquences sur sa vie psychique, sociale et affective n’en sont pas moins dévastatrices…

Dès lors que l’emprise sur son enfant commence à s’instaurer, le parent aliéné éprouve un très fort sentiment d’impuissance : quoi qu’il tente envers son enfant est dénigré. (Cette emprise peut avoir commencé en amont de la séparation dans l’objectif pour son conjoint de faciliter la manipulation de leur enfant.) Face à l’acharnement subi par son ex-conjoint auquel s’est lié son enfant, il est incapable de rétablir la vérité. Peu à peu, son estime de soi se dégrade. Confusion et culpabilité se mêlent : incompréhension face à ce qu’il a subi, culpabilité de n’avoir pas pu réagir. Mais aussi un sentiment de rage impotente et une immense frustration : quoi qu’il fasse, le résultat sera le même. Le parent aliéné est désemparé quant aux actions à mener : s’il essaye d’intervenir, il est jugé harceleur ; s’il ne fait rien et attend que son enfant revienne, on le tiendra pour responsable de l’avoir abandonné.

Ce sentiment d’incompréhension et d’impuissance plonge le parent aliéné dans un syndrome de stress post-traumatique. À sa source : les agressions, les humiliations, les rejets qu’il a subis de façon répétée. Il va avoir tendance à s’isoler, ou à devenir irritable, son caractère pourrait changer. Chaque fois qu’il revoit son enfant (si le lien n’est pas encore coupé) devient paradoxalement une source de souffrance et intensifie son désarroi. Développant de plus en plus d’idées négatives, il va peu à peu se couper des autres, sa situation professionnelle pourra en pâtir.

Comment vivre sans ses enfants alors qu’ils sont en vie ?

S’il lui manque l’entourage adéquat ou le soutien nécessaire, il aura de grandes difficultés à se relever. Humilié, déchu de ses fonctions parentales, le désespoir peut rapidement le mener vers un syndrome dépressif ; une dépression insolvable si la situation d’aliénation parentale perdure des années, voire toute la vie. Dans certains cas, le parent aliéné pourra alors choisir l’exil dans une tentative pour se reconstruire. Dans d’autres, la dépression s’installera, non sans conséquences sur la personnalité du parent aliéné, sur sa vie professionnelle, ses relations sociales et affectives.

Tiraillé entre espoir et deuil impossible à faire – comment vivre sans ses enfants alors qu’ils sont en vie ? –, la situation qu’il vit pourrait aussi avoir des répercussions néfastes sur sa santé mentale, voire modifier son comportement. Ainsi, il pourrait par exemple se présenter sous son plus mauvais jour dans un tribunal ou lors d’une expertise psychiatrique, se discréditant encore plus aux yeux de la société, et renforçant l’image négative de lui que son enfant aura inculquée.

Dans certains cas extrêmes, le désespoir qu’il éprouve face à cette situation sans issue est tel qu’il pourrait le mener à une tentative de suicide voire au suicide.

Et le parent aliénant, dans tout ça ?

Qu’il soit ou non à l’origine de la séparation, le parent aliénant guette voire crée la moindre occasion d’accusation (pension alimentaire non payée, etc.) pour se venger de son ex-conjoint.
Pourquoi un tel acharnement ?

Certains chercheurs évoquent des « dysfonctionnements parentaux mineurs » quand d’autres pensent qu’un parent aliénant est nécessairement atteint d’une pathologie mentale ou de troubles de la personnalité. Par exemple, Paul-Claude Racamier (1924–1999), psychiatre et psychanalyste français, voit en eux le profil typique du pervers narcissique, concept dont il est à l’origine et qu’il définit ainsi : « Le mouvement pervers narcissique se définit essentiellement comme une façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d’autrui. » Il est intéressant de noter que Racamier attache cette notion de perversion narcissique à un rapport particulier à la verbalisation : « Pour eux, un mensonge réussi compte comme une vérité », explique-t-il.

Cet entêtement à vouloir s’approprier l’enfant pourrait aussi tirer sa source dans la souffrance à l’idée de devoir partager l’enfant. Cette situation n’est pas sans évoquer une histoire similaire dans la Bible hébraïque, le jugement de Salomon : un différend oppose deux femmes qui se prétendent chacune, mère de l’enfant. Face à l’impossibilité d’établir la vérité – savoir à qui l’enfant appartient –, le roi Salomon propose de le couper en deux. L’une des femmes préfère alors renoncer à son enfant plutôt que de le voir mourir. Le roi reconnaît en elle la vraie mère. Cette situation pourrait se comparer à une situation familiale suite à une séparation, dans laquelle la mère et le père se déchirent pour garder l’enfant : le parent aliénant serait (à l’inverse de la vraie mère dans le jugement de Salomon) celui qui est incapable de renoncer à son enfant. Quitte à le voir « coupé en deux », à le faire souffrir…

Pour eux, un mensonge réussi compte comme une vérité.❞

À ce propos, Jean-Pierre Cambefort, psychologue et éthologiste de formation, pense que le parent aliénant est clivé (il serait donc lui-même « coupé en deux ») et souffre d’un trouble psychique profond. Selon lui, ces personnes sont dans le déni et par conséquent inconscientes de la souffrance qu’elles imposent. Incapables d’introspection, seul un jugement pour maltraitance familiale pourrait les forcer à suivre une thérapie. À la question de savoir si ces parents dysfonctionnants sont plus à plaindre qu’à blâmer, le psychologue répond : « Oui et non ».

Les recherches scientifiques manquent sur le sujet. Cependant, si l’on en croit les témoignages de victimes d’aliénation parentale, un trait commun transparaît chez les parents aliénants : un déficit dans les capacités d’empathie. Et, si la souffrance qu’ils infligent à leur(s) enfant(s) leur est imperceptible, comment toutefois penser qu’ils puissent rester aveugles au mal qu’ils provoquent en toute conscience à leur ex-conjoint(e) ?

D’où l’importance d’une prévention à l’égard de l’aliénation parentale (et donc de sa reconnaissance). Si la France est à la traîne, d’autres pays ont déjà pris les devants pour parer à de telles situations. Au Canada, il est proposé des cours à l’usage des parents séparés pour les aider à agir au mieux pour le bien de leur enfant : ceux qui refusent de suivre ces cours seront défavorisés lors des procès. Nos voisins allemands, quant à eux, proposent le modèle de Cochem, une guidance parentale pour empêcher l’instrumentalisation des enfants dans le cadre d’un litige conjugal : il ne s’agit pas de proposer une solution aux parents mais de les forcer (en leur apprenant à se décentrer) à coopérer dans l’intérêt de leur enfant. Cette médiation aurait déjà donné d’étonnants résultats.

Parents en couple et aliénation parentale

Il est à noter que dans certaines familles où les parents vivent ensemble, il peut préexister un système clanique (du mot « clan ») où les relations entre les deux parents sont d’emblée de type dominant-dominé. Ainsi, l’un des parents, celui qui exerce son emprise – et sur son partenaire, et sur leur enfant –, a l’habitude de dénigrer l’autre parent sous les yeux de l’enfant.

Si un tel couple parental venait à se séparer, un phénomène d’aliénation parentale pourrait être à craindre…

© Lola Swann


✏️ Pour toute citation de cet article, merci de préciser la source (auteure + lien) :
“L’aliénation parentale : une grave maltraitance, méconnue et sujette à controverse (partie 1)” de Lola Swann: https://lolaafleurdemots.wordpress.com/2020/11/02/sur-lalienation-parentale-partie-1/

Fin de la partie 1

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ÉLINA, un roman sur le thème de l’aliénation parentale

À SUIVRE…

Lire la 2e partie de cet article : origines du concept d’aliénation parentale et polémiques.
Lire la 3e partie (fin) de cet article : conséquences de cette maltraitance et témoignages.

Cet article a été écrit en avril 2020 et publié ici-même en novembre de cette même année, dans le contexte de la Journée Mondiale des Droits de l’Enfant. En effet, la sensibilation à cette maltraitance est rarement (voire jamais) évoquée lorsqu’il s’agit (pourtant) de promouvoir les droits des enfants…

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Publié par Lola à fleur de mots

Lola Swann ~ authoresse

12 commentaires sur « Sur l’aliénation parentale… (partie 1) »

  1. Je reconnais dans vos mots la vie et la situation de mon mari avec ses enfants et son ex-femme …. tout cela a commencé quand nous nous sommes mariés …. D’un jour à l’autre, ses filles sont devenues agressives et accusatrices envers lui …. il a tenté de mettre fin à ses jours devant l’indifférence de la justice (18 plaintes pour non présentation d’enfants sans suite, accusations d’attouchements totalement fausses, aucune aide malgré nos contacts avec plusieurs avocats qui lui ont déconseillé de se battre …). « il ne vous reste que vos yeux pour pleurer monsieur. C’est comme ça, il faut vous y faire!  » Dépression traumatique, perte d’emploi, et la totale …. Aujourd’hui nous l’entourons autant que possible pour lui réapprendre à vivre « sans ses enfants » qui ne sont qu’à quelques kilomètres de lui …. Qui pourra nous aider à faire entendre notre voix, sa voix, sa peine et sa détresse ? Nul ne le sait.
    Merci pour votre article. C’est déjà beaucoup !

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    1. Merci à vous pour votre message. Je n’ai pas su trouver les mots la semaine passée pour vous répondre… C’est une histoire si douloureuse que vit votre mari, je ne peux que compatir à sa peine et son chagrin. Vous êtes là pour lui et c’est ce qui compte le plus. Le temps parfois réserve de belles surprises et peut-être qu’un jour, l’une ou l’autre de ses filles ouvrira les yeux, reviendra vers lui pour lui demander sa version des faits. Qu’il ne perde jamais espoir… Bien à vous, Lola

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      1. MERCI Lola, c’est tout ce que nous pouvons souhaiter, qu’elles rencontrent un jour des personnes qui sauront les faire réfléchir en leur disant qu’il ne faut jamais se fier qu’à un seul son de cloche …. c’est le temps qui lui permettra cela, croisons les doigts. Ce qui est le plus beau, c’est lorsqu’il dit que lorsque ses filles reviendront, il fera en sorte que son ex-femme ne vive jamais ce qu’il a vécu et il enjoindra ses enfants à continuer à voir leur mère ….

        Merci pour vos articles bien clairs et si véridiques. Cela fait du bien de voir que bien que nos instances n’y croient pas, l’aliénation parentale existe aux yeux de certains. Cela nous permet de nous sentir exister un peu quand même…

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      2. Bonsoir Nathalie, je vous en prie et merci à vous encore pour votre message. Par ses mots, votre mari prouve toute l’étendue de son amour pour ses filles, mais aussi son respect et sa bienveillance à l’égard de celle qui lui fait aujourd’hui pourtant tant de mal. Je suis touchée de pouvoir à travers cet article vous apporter, à votre mari et vous, un peu de réconfort malgré tout… Belle soirée, Lola

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  2. Sur les milliers de textes explicatifs concernant l’aliénation parentale, en tant que spécialiste du SAP, (Recherches, Etudes, Communications) depuis le 1er janvier 1994, je peux dire que celui-ci est exemplaire de vérités !
    En précisant que tous ces enfants aliénés souffrent énormément sur le plan psychique : sociopathes ? Psychopathes ? et autres pathologies… Comment vivront-ils ces enfants aliénés, aux mauvaises consciences ?…
    Hubert Van Gijseghem, que je connais bien, est psychologue, professeur à l’université de Montréal et fréquemment appelé comme expert devant les tribunaux. Il donne des conférences sur l’Aliénation parentale…
    Un article datant de février 2003 – JDJ n°222

    Cliquer pour accéder à Syndrome_alienation_parent_Van_Gijseghem_JDJB222.pdf

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire. Il est en effet très difficile pour un enfant de se construire après avoir vécu un telle violence psychologique… Les conséquences pour l’enfant et l’adulte qu’il deviendra seront détaillées dans la partie 3 la semaine prochaine.

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  3. Je trouve cet article vraiment excellent.
    Il est détaillé et précis, c’est du très bon boulot 🙂
    Il donne une explication claire à ce concept d’aliénation parentale qui, mal reconnu actuellement (voire pas du tout en France), peut pourtant laisser des séquelles importantes, ou provoquer des dégâts parfois irréversibles.
    Bravo à l’auteure !

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  4. Bonjour, merci pour votre très bel article, il est rédigé avec beaucoup de clarté et de justesse sur ce sujet difficile, bravo!
    J’y vois un véritable et douloureux résumé de ma vie ces 5 dernières années.
    Être compris fait du bien, tout comme se sentir moins seul… Je comprends aussi que ma situation est donc loin d’être exceptionnelle et que si l’enfant est la première victime, le parent aliéné est la seconde (bien que le parent aliénant soit bien évidemment, lui aussi une victime) et sa famille est la troisième… le nombre de victimes pourrait donc être bien plus conséquent que ce que l’on ne pourrait croire (oui, ceci est une petite plaidoirie à l’attention des responsables en Belgique afin de commencer à réagir face à l’urgence et la gravité de la situation).
    L’espoir est que les tribunaux en Belgique cessent le déni face à cette problématique, car cela correspond à la soutenir. Je viens de recevoir un rejet de cour d’appel, indiquant que l’unique problématique qu’ils constatent est l’entente entre parents et qu’ils ne disposent d’aucun moyen de la résoudre !?
    J’entame le processus de pourvoi en attendant que des moyens plus adaptés et orientés pour le bien-être de l’enfant puissent enfin voir le jour.
    Courage à tou(te)s dans cette période difficile, prenez bien soin de vous et de vos enfants si vous en avez la possibilité.

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    1. Bonsoir et merci beaucoup pour votre message. Je vous souhaite bon courage dans vos démarches en espérant de tout cœur qu’elles aboutissent. Le déni est bien trop souvent la réponse dans ce monde et il est en effet grand temps que cela change… Bien à vous, Lola

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